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Ateliers d'écritureS

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L’atelier est un espace de découverte de soi-même comme auteur.e, avec un style singulier qui ne demande qu'à se révéler à sa conscience - l'homme, c'est le style, car tout être humain s'approprie le langage à longueur de vie, que l’on soit cheffe d’entreprise, souffleur de verre, académicienne, vagabond ou sapeuse-pompière.

C'est aussi un espace de rencontre avec les autres comme auteur.e.s : contact avec l'altérité, avec la pluralité des imaginaires, des regards sur le réel, des manières d'écrire. Singularité de chaque Je. Je comme un autre : l’interaction avec les autres est un levier formidable pour élargir ses horizons et son style. Je se transforme dans le nous qui émerge du groupe et de ses écritures. Ma longue pratique des ateliers d'écriture m'a montré à quel point le groupe constitue potentiellement un formidable catalyseur de talent, d'enrichissement du "style" et du soi-auteur des participants.

Les activités de création, poétique et narrative, sont au cœur d'un dispositif de contraintes libératrices. Ce sont des jeux avec le langage et les signes, des propositions ou déclencheurs d'écriture, qui s'inventent et se réinventent selon les apports de tous. Chaque atelier constitue en soi une unité, tout en évoluant selon les orientations qui peuvent se tisser au fil des séances. La bienveillance et l'attention curieuse et ouverte aux textes des autres est le ferment de l'atmosphère de recherche et d'inventivité qui s'installe par l'écoute, la parole, l'échange authentique. Il ne s'agit pas de "juger" l’œuvre d'autrui mais d'en saisir les atouts majeurs sans pour autant verser dans la complaisance ni dans la comparaison.

Si ces ateliers permettent de développer sa créativité langagière, ainsi que la pratique de différents genres - poétiques, narratifs, autobiographiques, éventuellement articulés au dessin, au croquis, au griffonnage ou à la calligraphie – on y travaille avant tout dans l'amont, dans le surgissement de l'écriture. Ensuite, vient le temps  d'apprendre à reconnaître soi-même où s’établit le rapport de nécessité d’une forme (François Bon *). Le genre, le travail sur une forme, viennent après l’exploration, en fonction de ce qui est venu.

Des questions, des envies, des appréhensions ? Ecrivez-moi: sabine.van@gmail.com

 

* F. Bon. Tous les mots sont adultes. Paris, Fayard, 2005. Introduction.

 

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